Je suis Joris Vanlerberghe, (ou joris naturopathe) !

Il y a quelques années, je suis passé par ce parcours du combattant. Mes premiers symptômes ont commencé vers l'âge de 8 ans.

A cette époque, je souffrais plutôt de constipation. Au fil de mes consultations chez le gastro-entérologue et des différents traitements, mon syndrome de l'intestin irritable était vraiment devenu aléatoire.

Je pouvais avoir des phases ou aucun aliment ne passait, de fortes douleurs abdominales, puis des phases où tout allait comme si je n'avais jamais souffert de troubles digestifs.

C'est ce qui est étrange avec ces maladies, nos symptômes peuvent parfois se calmer en nous donnant l'impression que tout est « normal ». Pendant ces phases, je me demandais même si ce n'était pas moi le problème, si je ne souffrais pas des troubles psychologiques.

Malheureusement, les années passant, les symptômes s'aggravaient. Vers l'âge de 13-14 ans, j'ai connu une nette amélioration de mon syndrome de l'intestin irritable à la suite d'une prise d'antibiotiques, sans en comprendre les raisons. J'ai découvert par la suite le mécanisme probable à l'origine de cette amélioration.

De mes 14 ans à mes 17-18 ans, rien à signaler, tout était super ! Paradoxalement, à cette époque, j'avais une alimentation catastrophique, j'aimais tout ce qui était industriel, donc, naturellement j'ai pris beaucoup de poids atteignant les 100 kg. Ayant beaucoup souffert du regard des autres j’ai commencé à faire un régime strict, puis je suis tombé (comme beaucoup de malades du colon irritable) dans une phase d’anorexie, puis après de boulimie non vomitive, les fameuses TCA qui effectivement m’ont fait perdre beaucoup de poids, mais qui m’ont énormément emprisonné psychologiquement.

Vers 17-18 ans, je commençais de nouveau à présenter des symptômes ressemblant à ceux du syndrome de l'intestin irritable.

Seulement, cette fois, je sentais que c'était différent, mon ventre me faisait beaucoup plus mal et surtout, j'avais du sang dans les selles pour la première fois.

Après quelques rendez-vous chez le médecin généraliste, ce dernier m'orienta vers un gastro-entérologue (encore) en me fournissant une lettre sur laquelle il était noté (je m'en souviens encore) « Suspicion rectocolite hémorragique - Crohn ? ».

J'avais déjà entendu parler de la maladie de Crohn car une de mes camarades de classe en souffrait. Par curiosité, je suis allé voir sur Internet ce qu'était la rectocolite hémorragique. Après avoir lu les descriptions de ces pathologies, j'ai vraiment commencé à être angoissé, je prenais conscience que c'était plus grave que mon syndrome de l'intestin irritable. Ce qui me faisait le plus peur à cette époque, je crois, c'était l'opération chirurgicale qui consistait à retirer la totalité du côlon. Évidemment, sur Internet, je trouvais les pires témoignages, ce qui n'aidait pas mon côté anxieux.

Après la première coloscopie, mon médecin m'hospitalisa car l'inflammation du côlon était totale et j'avais perdu beaucoup de poids.

Heureusement, grâce aux médicaments, j'ai pu conserver mon côlon (ouf !). Par la suite, j'ai compris l'importance capitale de l'alimentation dans la gestion de ma rectocolite hémorragique, un premier pas vers la naturopathie. Cependant, des symptômes digestifs persistaient, alors qu'il n'y avait plus d'inflammation. C'était encore et toujours mon syndrome de l'intestin irritable qui était présent (oui, malheureusement on peut souffrir des deux en même temps).

Puis, au fur et à mesure des événements, je me rends compte que mon syndrome de l'intestin irritable n'est peut-être que la partie émergée de l'iceberg.

À cette époque de ma vie, je n'avais vraiment aucune connaissance de ces sujets-là. Le syndrome de l'intestin irritable se résumait, chez la majorité des gens, à un stress permanent, une sorte de somatisation.

J'ai donc dû, moi-même, chercher toutes ces informations en essayant de comprendre la science autour des troubles digestifs fonctionnels (merci à mon parcours universitaire de m'avoir donné les clés pour comprendre tout cela).

Au fil des années, le nombre de recherches sur ces sujets a tout simplement explosé et nous sommes vraiment très proches d'identifier les mécanismes précis qui conduisent à l'émergence de troubles digestifs fonctionnels.

C’est pourquoi je dédie aujourd’hui ma pratique aux troubles digestifs fonctionnels (SIBO, IMO, intestin irritable, régime FODMAP, microbiote) et aux maladies inflammatoires. Des maladies qui me touchent particulièrement.

Vous trouverez donc dans sur ce site internet, toutes les informations sur ces pathologies et bien d’autres !